Nous sommes entrés dans le voyage progressivement. Après les Canaries, magnifiques mais peu dépaysantes culturellement, le Cap Vert tient ses promesses. Et pour preuve, nous voici « scotchés » depuis plus d’une semaine à Sal Rei, petit village au nord ouest de Boavista.

Du sable blanc, de l’eau turquoise, des poissons à regarder et à pêcher, des petits bars le long des plages, un marché aux poissons d’enfer ...bref, on y est plutot bien.

Et puis surtout, on a eu de quoi s’occuper puisque le lendemain de notre arrivée, le frigo est passé de 5 degrés à 10 degrés, puis 15 puis 25 !!! et là c’est un peu comme si on était rattrappé par notre vie embourgeoisée et confortable... où l’on s’aperçoit qu’on n’est pas encore tout à fait capable de vivre sans froid. On a déjà fait pas mal de concession quand même : on vit sans TV ( ;)), sans téléphone portable (argh ! ), sans douche d’eau douce, sans micro onde, sans nespresso ... bref, on est presque mûrs pour Koh Lanta !! mais là, franchement, sans frigo avec 40° dehors, c’est pas gagné. Et ce qui l’est encore moins, c’est de trouver un frigoriste dans un village de pêcheurs... Et là, franchement, on a eu de la chance car la première personne à qui on a demandé « vous ne sauriez pas où on peut trouver un frigoriste ? » nous a répondu « oui, premièré à droite et première à gauche ». On n’y a pas vraiment cru en fait et on l’a fait répéter ! ;))

N’empêche que deux jours plus tard, après diagnostic 1, réparation 1, diagnostic 2 et réparation 2, le frigo fonctionne et nous revivons.

Heureusement que nos amis les papous et lacaraba étaient là pour héberger nos précieuses denrées en attendant ;)

Boavista et les tortues...

Ici c’est le royaume des tortues, protégé par Julio, le responsable de l’ONG Turtle fundation. Nous avons sympathisé et il nous a emmené avec lui de l’autre côté de l’île sur une immense plage déserte à la recherche de la « carreta carreta ». et hop, voilà toute notre petite troupe embarquée sur des 4x4 et ensuite à quatre pattes en train de creuser... en vain. Pas l’ombre d’un oeuf mais des paysages magnifiques et une super ballade dans l’ile...

Je vous parlerai bien volontiers du CNED et vous allez dire que ça tourne à l’obsession (ce qui est vrai d’ailleurs)... Pourtant, au moment où je vous parle, j’ai pour les professeurs à la fois une grande admiration pour leur patience et à la fois beaucoup de rancoeur car il semble clair qu’ils ne terminent pas le programme chaque année et que les acquis ne sont donc pas vraiment...acquis ;)) grrrr !!!