Nous ne sommes pas restés sur Formentera. Pas qu’on voulait pas, mais visiblement les vents n’étaient pas d’accord avec nous...

Nous sommes arrivés d’Ibiza après une belle journée, snorkelling et navigation dans une petite baie sympa. Pas mal de bateaux car c’est le seul endroit du coin pouvant abriter des vents du Sud (prévus pour forcir dans la nuit).

Soirée cool et tranquille.

Mais vers 4h du mat, le vent a tourné et s’est mis à souffler par rafales du Nord Est. Réveillés par le vent et les vagues, et légèrement flippés, nous avons commencé des quarts de veille et après avoir résisté une heure aux coups de boutoirs du vent et des vagues, le mouillage a lâché et le bateau a commencé à déraper. Le propriétaire du bateau de derrière, se sentant clairement menacé par notre dérapage a commencé à flipper et à nous hurler (vent oblige) de dégager ! Nous avons allumé les moteurs en quatrième vitesse et ravalé la chaine pour tenter d’aller mouiller plus loin mais contre le vent, le second mouillage, probablement fait trop vite et trop court, n’a pas tenu, et il a fallu nous décider très très vite. Nous avons opté pour tracer la route, l’aube pointant son nez et les vents étant devenus favorables à la traversée Balérares->Espagne.

Donc, comme dirait Pierre Papagayo, la leçon à en tirer : quand on mouille, il faut imaginer le scénario inverse aux conditions du mouillage...

Donc aujourd’hui, dans la petite baie de Moreira, nous avons balancé 50 mètres de chaine sur un fond sablonneux où l’ancre a bien crocheté et prévu un rayon d’évitement de... 1km autour de nous ;)) Ah mais... !

Sinon, la vie à bord s’organise de plus en plus. Lecture en tête, Kill Kenny (spéciale dédicace à Val- je sais toujours pas compter, sorry - et Kiki), chacun trouve son petit coin de prédilection, son espace sur le bateau...

Là maintenant c’est barbecue et ensuite soirée sur le premier bateau copain, le Maha Papoo, un couple de Français avec 2 enfants qui partent pour deux ans sur le même trajet que nous...